Il s’agit d’un prélèvement réalisé avec une aiguille d’un fragment tissulaire pour l’analyse histologique.
Car votre radiologue a découvert une anomalie et qu’il juge qu’une vérification est nécessaire pour savoir exactement (par l’analyse au microscope) quelle est la nature exacte de cette anomalie.
Une désinfection de la peau et une anesthésie locale seront toujours réalisées avec une très petite incision cutanée permettant d’introduire l’aiguille sans douleur.
Le guidage de l’aiguille suivi sur écran se fera sous échographie en position allongée, ou sous repérage mammographique, nécessitant alors une parfaite immobilité de votre part durant la compression du sein pour garantir la précision millimétrique du ou des prélèvements.
Vous ne sentirez rien et entendrez simplement un déclic dû au déplacement de l’aiguille dans le boîtier.
Aucune préparation n’est nécessaire.
Signalez si vous êtes sous anticoagulants, car on peut parfois vous demander de les arrêter ou d’en changer quelques jours avant le prélèvement.
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
Afin de déceler et de prévenir le moindre malaise passager, une personne sera toujours présente à vos côtés pour vous surveiller et vous expliquer la progression de l’examen.
Pour éviter ou limiter le risque d’hématome, il sera exercé une compression de la région ponctionnée.
Les risques d’atteindre une région profonde au-delà de la glande mammaire sont très rares grâce à un abord très tangentiel de l’aiguille par rapport au thorax et au suivi permanent de la progression de l’aiguille sous contrôle de l’image.
Les complications infectieuses sont tout à fait exceptionnelles grâce aux conditions d’asepsie observées. Le geste comporte un risque de saignement chez les personnes qui sont sous anticoagulants ou qui prennent de l’aspirine.
Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les prélèvements doivent être ensuite analysés par l’anatomo-pathologiste.
Si le résultat est suffisant, ce geste peut permettre d’une part d’éviter des biopsies chirurgicales sous anesthésie générale et d’autre part de mieux planifier une éventuelle intervention chirurgicale jugée nécessaire.
En cas d’anomalie non palpable, le chirurgien a besoin d’un repérage radiologique avant l’intervention.Ce geste, peu agressif, consiste à mettre en place par l’intermédiaire d’une aiguille fine un fil métallique, associé éventuellement à un colorant, indiquant ainsi avec précision la lésion à enlever.