Il s’agit d’une mammographie double énergie avec injection de produit de contraste iodé.
Il s’agit d’un examen qui (comme l’Irm mammaire) permet de compléter ou d’approfondir d’éventuelles anomalies visualisées en Mammographie-echographie mammaire.
Mieux caractériser ou mesurer une lésion, faire le bilan d’extension d’un cancer du sein, évaluer la réponse aux traitements néo adjuvants.
L’injection du produit de contraste iodé nécessite la mise en place d’une voie veineuse (comme lors d’un scanner ou d’une Irm injectée).
L’injection du produit se fera à l’aide d’un injecteur automatique, sous le contrôle de la manipulatrice.
2 min après le début de l’injection, la manipulatrice réalisera les 4 clichés classiques (une face et un oblique sur chaque sein).
Aucune préparation.
Bien signaler les éventuelles allergies aux produits de contraste, et les problèmes rénaux (insuffisance rénale).
Si vous avez plus de 60 ans il vous sera demandé une prise de sang récente pour vérifier votre fonction rénale (clearance de la créatinine).
Sensation de chaud au début de l’injection (fréquent et sans risque).
Extravasation du produit de contraste (rare et sans gravité), la manipulatrice est là pour s’assurer que le produit passe correctement dans la veine.
Cet examen ayant une excellente Valeur Prédictive Négative, si l’examen est normal le radiologue pourra vous rassurer avec un très haut niveau de confiance.
Si l’examen est anormal (anomalies dans le sein fixant le produit de contraste que l’on vous a injecté) ; il faudra sûrement réaliser une biopsie.
Toutes les masses prenant le contraste ne sont pas des cancers, mais il est nécessaire d’en avoir la certitude en réaliser une biopsie pour analyse au microscope.
Ces deux techniques différentes donnent des résultats assez similaires.
L’Irm a l’avantage d’explorer plus en profondeur les creux axillaires sous les bras (pour la recherche de ganglions anormaux en cas de cancer).
L’angiomammographie est plus rapide et plus simple à organiser, et souvent mieux toléré par les patientes.
Les clichés sont plus facilement lisibles et interprétables par les chirurgiens du sein.